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Acidité Morose

Acidité Morose
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24 juin 2009

I'm leaving anyway...

Ce blog a fait son temps. Quelques pages jetables où l'on griffonne un moment et que l'on jette ensuite.
Un journal d'été, un journal d'hiver. Un journal pour chaque année, pour chaque saison.legs

Et puis ce pseudo-là qui réveille un regret mal pansé. Laisser le "chatton" avec la fée, au placard. Et je suis désolée, j'aurai aimé ne pas soudain devenir folle, mais je ne sais pas vivre, je ne sais plus. Bêtise sur bêtise pour rien. Je pars, je pars, je laisse mes erreurs derrière, tant pis. Ne m'excusez pas. J'essaye juste de retrouver un peu de goût à vivre, un peu de confiance en vous, en moi, en tout.

Bref je vais dire mon été ailleurs. Reprendre un des très anciens blogs. Ou pas.

Byebye.

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11 juin 2009

Never stay by my side.

Je reste loin d'eux. Loin de leurs cris. Ainsi vont nos conversations, hurlements interposés. Folie de vivre en communauté. J'ai déchiré mon monde, je m'en suis moi-même bannie, j'ai rejeté le bonheur avec horreur et je me suis attachée ma peine comme une pierre autour du cou. J'ai sûrement été bien triste étant adolescente à présent... Soumise aux aléas d'une humeur qui ne dépend que du beau temps. Je contemple le ciel gris par la fenêtre et je ne bouge pas. Parfois on arrive au vide des sentiments, ataraxie passagère et banale comme une logorrhée. Il ne reste plus aucune envie et je suis dépourvue de toute volonté.

bath1bJe suis bien loin de celle que je devrais être, assez proche de ce que je voulais, ou le contraire...

Mais plus tu t'accroches plus je frémis. A force de mots durs mon dégoût se réveille, bientôt je ne pourrais plus faire semblant. Que vous viviez heureux et que moi aussi, mais loin de vous surtout, de peur de vous blesser. Regarde comme c'est dur de vivre, je vis encore avec de fausses peurs et de faux espoirs et j'attends que vous vous détachiez pour partir. Que plus personne ne dépende de moi pour rester en vie.
Parfois j'avance vers la mort sans jamais oser imaginer tout à fait cette extrême immobilité. Comme si abandonner toute pensée, tout mouvement, pouvait réellement me tuer. Et toutes celles qui meurt dans mes rêves finissent par revenir à la vie. Il y a une peur instinctive de la fin, de la nuit.

Et je sais assez comment vivre, comment aimer, avec des idées qui ne sont pas les vôtres. Les idées de ceux qui ne veulent rien d'autre que leur liberté. Prisonniers de l'Eden l'on goûterait encore à la grande tentation pour ne plus être de ces imbéciles heureux. Il faudra réveiller un Dieu à l'indulgence immense, leur Dieu américain, créateur de tout même de leur machines-à-laver, pour mourir. Accepter la mort de l'âme ou celle de Dieu. "Nietzsche est mort, dit Dieu" et c'est irréfutable.
Je n'ai guère de haine. Une tendresse indifférente, une passion à présent torturée par un coeur lassé d'être brisé, point de compassion.

Et tout est mensonge comme tout est vérité.
Rencontrer parfois des êtres étrangement semblables à soi-même et se retrouver en eux avec le soulagement de qui voit sa solitude s'effriter. Mais que peut dire de la solitude une enfant qui n'a jamais connu que celle des autres? Vos malheurs m'effraient bien plus que les miens.

6 juin 2009

Ici-bas.

Il n'y a pas de tendresse. Et je ne pourrai jamais rien faire pour abolir leur solitude...
stillalive

6 juin 2009

Hybride de pensée?

beautifulJe marche encore dans les rues claires d'une fourmilière que je ne comprend pas. Il n'y a plus de dieu ici, plus d'espoir, plus de vie parfois. Rien que des volontés qui traînent et je ne comprend pas, l'empressement de cette foule et son laisser-aller.
Il y a des trous noirs que je ne comprends plus. Il y a des espoirs que je ne retiens plus. On colle un sourire surtout pour oublier qu'au fond tout ne va pas mieux, mais tant pis.
Tiens, je ne rêve presque plus de partir, j'ai avaler un à un vos ordres et vos prières et je suis clouée là. Une liturgie imbécile dans la bouche : trois parties, trois sous-parties. Je peux parler de tout comme ça. Sauf de moi.

Mais je continue à croire qu'il vaut mieux connaître le monde comme ça, avec des mots qui tentent de comprendre, qu'avec des chiffres qui vont trop loin. Même si à force de trop écouter on entend plus. Que sais-je. Il me semble que j'aurai quand même pu l'aider...
Mais c'est comme ça, va. A force j'aime de moins en moins. Reste l'envie de tout claquer et parfois même de tout gâcher.
J'ai arraché les ailes de la fée. Avec trop de regrets et elle m'a rit au nez. Oui évidemment, c'était bien fait. J'ai tiré un trait sur les six ans passés un peu trop loin l'un de l'autre. Il ne reste qu'un souvenir flou et ceux de toujours.
Mais tout ça tient de moins en moins de place.

Il y a deux jours j'ai fini le carnet orange commencé il y a cinq ans. Il reste toujours la même colère, à peine décantée. Je ne me vois nulle part sinon dans mon passé. Ne pas trop vivre?

19 mai 2009

"Comme je deviens vieille fille, à manquer de courage d'aimer la mort!"

[Rimbaud, Une saison en Enfer]
Je lis et je relis les mots de mon poète. Et à chaque lecture de nouvelles vérités se révèlent, non sur lui mais sur moi.

A présent de mon lit, même à travers ma fenêtre close, je peux voir les étoiles tourner dans le ciel tout au long de la nuit. Et au matin les lambeaux des nuages perdus dans le bleu du ciel. Tout va mieux. Ce n'est pas que la solitude s'apaise, c'est que l'on n'y pense plus. J'ai dit adieu aux amitiés rebelles, lasse à la fin des trahisons. Même le plus fidèle, l'éternel absent a fini par mettre les voiles. Je n'écrirai plus ces mots qui m'ont tant de fois consoler. Ceux qui pouvaient les comprendre, ne les entendront plus.
chemicalromance
Mais je suis devenue bien sage tiens, à écrire ainsi ma vie aux yeux et au su de tous. Il faut juste que je me surveille à ne pas aller trop loin au fond de mon cœur. Qui sait ce qui s'y trouve? Le goût de la folie, les derniers débris de passion, les éclats d'un cœur plus ancien encore. Puisque celui-ci sans être neuf n'est pas tout à fait aussi vieux que moi. J'ai vu des êtres détruits rester bien vivants. L'Homme ne veut pas toujours mourir. Et je l'ai moi-même voulu si peu de fois. Existence rime, d'une manière ou d'une autre, avec Mort. Telle est la fatalité humaine. Et depuis toujours, à chaque tournant de rue, à chaque entrée en voiture, chaque soir en me couchant, je me souviens que je suis mortelle. Petite c'était pour donner plus de goût encore à la vie. Plus tard ce fut pour me rassurer, apaiser ce feu de ne plus être tout en étant encore. Maintenant ce n'est plus rien, juste une évidence que parfois j'accepte et refuse parfois.

J'ai fini par voir souffrir les meilleurs et je n'ai pas compris. Les héros doivent mourir jeunes. Ceux qui n'ont rien sont les pires. Je suis évidemment de ceux-là. Mais tant pis, ce monde m'est parfois profondément égal. Il suffit de rester légèrement en retrait pour ne plus lui appartenir tout à fait. Comme dans les relations. Etablir des liens, quelque soit leur nature, c'est permettre la trahison, c'est s'exposer à la douleur. Pourtant il faut bien l'accepter, mais ne jamais aller trop loin si l'on a décidé de ne plus mourir.

A un moment ou à un autre je n'ai pas cessé de mourir. Je ne parvenais pas à renaître pour autant. Depuis j'ai dû trouver le bouton "play again" puisque je n'ai jamais appuyé sur "game over".

Et puis je retourne lire. Au ciel et aux étoiles, je ne vivrai qu'une seule vie qui s'enlise déjà. Il n'y a pas beaucoup de voies pour en sortir.

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16 avril 2009

J'ai écouté ton coeur battre longtemps, il ne s'est jamais arrêté.

[où l'on laisse sortir des mots pour mieux les fusiller.]

Un pas et je sors du monde.
Agencement de mots sans pitié ni fin qui disent le silence. Tiens je n'ai pas vu encore éclore l'aube. Je ne me suis éveillée que pour me confronter à un monde sourd aveugle et muet qui me violente de sa terreur. Il serait absurde de dire j'existe quand on en doute autant et je ne suis pas sûre que pour autant ma vie s'arrête si je ne la réussis pas. C'est bien là le comble du malheur que de n'être jamais sans fin mais seulement sans bornes. Ce n'est qu'une perpétuation du bonheur qu'on atteint pas, beaucoup plus facile à ramasser.
Pour ce que j'en pense, rien. ça danse dans ma tête et ça s'écrit "pourquoi pas?"

Et parfois je me dis qu'il n'y a que cette présence débile pour me sauver. Aucune chance d'assister à l'apocalypse : je suis bien trop sage. Je ne demande pas grand chose, juste de savoir où tu es dans ce monde ou ailleurs.
Il y en a peut-être des filles qui tous les matins ont feuilleté la rubrique pour avoir des nouvelles et qui chaque matin priait très fort pour ne pas en avoir.

L'ennui avec notre monde c'est que toutes nos larmes sont là, trop faciles à retrouver, trop faciles à effacer. Un clic, ERASE, et y a plus rien. Bon vent veaux vaches et souvenirs. Je n'ai pas effacé. J'ai crié très fort pour te revoir, et si je te relisais tout ce que tu m'as dit, est-ce que tu le ferais?
Non je ne suis pas belle, j'ai l'horreur de ceux qui ont vécu, aussi peu que ce soit au bord du gouffre de leur soi-même. Je suis aussi laide que les autres, et bien pire qu'eux.

Ah! Un grand trou dans la tête, à l'opposé je vois un autre jardin d'Eden. Dis j'ai tant aimé être dans vos bras : vous effaciez le monde! Je ne vous reverrai donc pas? ça passe le temps, ça file vite. Ce n'est pas un grain de sable une vie, c'est un océan vain et qui ne commence et qui ne finit. Tu crois? Tout ce dont on parle et que l'on ne sent pas, est faux.

Assez à la fin! Des maux à boire et à crever!

1 avril 2009

On y peut rien : on ne pense pas toujours.

Des mots dits en douce. Mais ça ne me gênerait pas. C'est juste que là je me trouve encore sur la mauvaise corde, à danser au-dessus du vide. Je devrai peut-être m'y prendre pour avoir trop cru, trop espéré que quelqu'un un jour se souviendrait de moi. C'est stupide tout ça. Que l'on arrête d'ouvrir les cages dorées des coeurs des gens si c'est pour les trahir. Mais je l'ai fait aussi et j'en ai bien pleuré.

Sur quoi n'ai-je pas encore pleuré? Que n'ai-je pas encore maudit? Enfant déjà on hurlait contre la vieillesse et maintenant toujours. Nous apprendrons certainement à faire rimer vie et toujours, à force de répéter la leçon. Moi je voudrais bien voir qui a écrit qu'il fallait aimer. Idiotie suprême, flagornerie adorable et extrême. Non je ne pardonne plus.

Adieu, adieux, mais ne me quittez plus ou une bonne fois pour toutes. Dis qui comprendra si je crie très fort une balle dans la tête? Pas grand monde. Je ne le ferai pas. Ne rien dire, ne rien, ce sera toujours trop. Autant parler beaucoup, et tout dire. Morbide morbide, splendide ou pas. Toujours délaissée, je crois que tout le monde finira par m'oublier. Moi aussi j'efface à grands coups d'eau sale toutes mes pourritures. Et tout l'amour aigri, pourri, avili, maudit, qu'il restait dans mon coeur. Elles ne battront plus, mes veines, plus de sursaut, quand je croiserai encore des têtes qui leur ressemble, des noms comme les leurs, des dates si semblables que c'était un crève-coeur. Moi je ne veux plus pourrir autant et en vouloir autant et maudire autant tous ceux que j'ai aimé et qui ne m'aime plus.

Mais c'est vrai je ne ferai pas la moitié de ce qu'ils ont fait. Surement. Mais maintenant si, peut-être.
Qu'elle au moins elle ne trahisse jamais. Autant rester avec des gens en qui l'on ne croit pas. Il n'y aura jamais de déception, jamais personne pour vous consoler et tant mieux. On s'en portera mieux. Mais je ne te le pardonnerai pas.

31 mars 2009

Sous le soleil rien de nouveau.

Tout cela ronronne très bien. Ma vie est une mécanique bien huilée et qui se déroule sans vague. Les crises de larmes et de folie ne brisent en rien l'avancée absurde d'une autorité funeste qui grandit et qui se fout bien de savoir si
je suis d'accord ou non. Après tout cela n'importe pas.
Et les refus se marquent à peine en négatif sur le cœur ou la peau comme des cicatrices incertaines et déjà effacées à peine ouvertes. Parce que cela ne fait pas grand chose. J'avance à grandes enjambées sur le chemin que je dois suivre, pour arriver là où il faudra bien. Et si c'est au tombeau ce sera toujours ça.
Ce n'est pas que ça m'inquiète tellement, c'est juste que ça m'agace un peu de voir que
tous les efforts que j'ai fait pour briser le cercle maudit d'un espèce de destin qui n'est depuis longtemps plus qu'une vague programmation génétique,
ont été vains.
Car tout ce que je suis c'est un bel amas de chair et de sang, un tas de particules et de cellules savantes bien agencées et qui répètent parfaitement leur leçon. Une brave bête en somme.

Dans la tête j'ai des pensées sublimes quand je me parle à moi-même et je ne vous les dirai pas. Soit que vous ne les méritez pas, soit que vous ne les comprendrez pas. Peu importe.
Les gens ne m'import[un]ent pas. Je leur balance calmement et sans bruit mes "je vous emmerde" à la gueule, sans intérêt d'ailleurs, simplement en ne les regardant pas trop. Je sais trop bien le peu d'intérêt qu'ils ont : je me vis sans arrêt, alors je peux le dire qu'ils ne riment à rien.

Et eux qui ne me dévisagent pas (ou si ou non, tout cela n'a guère d'importance) ils ne savent pas que je ne suis jamais qu'une autre partie d'eux-même, que ce que je suis, moi, c'est juste exactement la même chose qu'eux, en un peu moins pareil. Une variante subtile; comme une transmutation. Un alter égo en somme. Rien d'autre.
Il ne faut pas croire que je sois spécialement spécifique et que j'existe par et pour moi-même car il se peut fort bien que cela soit tout à fait faux. J'essaye juste d'exister, sans trop d'espoir, sans trop d'intérêt non plus.

Votre monde est passablement inintéressant. Qu'est-ce que j'y peux si je m'y ennuie si fort que je m'amuse à m'y plaire?

Non décidément tout cela va fort bien. Ils le disent tous :
et pourtant elle tourne.

Seuls les imbéciles prospèrent.

15 mars 2009

Et ce qu'on fout là, tu peux me le dire ça?

(Les lézards, parfois, tombent du ciel et disparaissent. J'aime le monde mais seulement quand il se déséquilibre. C'est pour ça que je bois un peu trop parfois.)

Je le savais bien qu'à 20ans on pourrait plus. Qu'on pourrait plus ni pleurer ni fuir. Mais avoir encore 17 ans et être belle à en mourir!
Mais non il n'y a plus rien, plus rien à dire, plus rien à faire, plus rien à vivre. Et quand je dis ça ça vous faire rire, mais quand je vous vois, moi, j'ai envie de pleurer. Ma vie je voulais pas que ce soit ça, je voulais pas que soit médiocre comme ça. Et j'aurais voulu pouvoir fuir. Mais mes liens dorés ils sont toujours là, je n'ai pas réussi à me détacher, alors c'est idiot, mais je ne partirai pas.
Je pourrai vous cracher chaque morceau de moi à la tête. Mais je ne le ferai pas. Vous ne verrez pas voler ma cervelle en éclats.

C'est triste ce monde comme ils l'ont pourri, comme ils le pourrissent encore.

J'ai connu l'amour. J'ai aimé comme une folle. J'ai été malade de leurs absences. Et maintenant je n'y crois plus. C'est beau l'amour dit-on, mais je ne vous l'envie pas.
J'ai leur vie entre mes mains, si fragile leur cœur qui bat, et j'aurai pu les tuer, je m'en suis amusée je crois. Mais plus maintenant, ça m'est passé. Pitié et mépris, pour toi ou pour moi? Je ne sais pas.
J'ai eu envie de m'envoler. Je ne l'ai pas fait.

Mais je ne dirai plus rien, un jour, je me tairai enfin...

27 février 2009

"My friends all died in a plane crash"

J'aime bien être jolie pour moi-même; pour les autres assez peu. Je ne vis pas pour eux, et leurs regards m'importent peu. En règle général d'ailleurs les autres ne me demandent pas d'être belle. Ils me demandent juste d'être comme je suis (ce que cela signifie et si je suis capable de le faire, je ne suis pas sure de pouvoir le dire.). Je n'existe pas pour les autres. J'aimerai du moins.

Quand je regarde tous ces êtres vivants autour de moi et que je pense à leur mort, ça ne me fait rien. En pensée l'hypothèse de la mort d'un animal m'affecte plus que celle d'un inconnu. Sourtout si cet inconnu à chercher la mort. Au fond c'était son droit. Un animal meurt rarement parce qu'il l'a cherché. Les animaux sont des êtres étonnamment sains si l'on les compare à l'homme. L'ennui avec cette espèce là c'est son ineffable respect pour les bien-pensants. Ce qui ne colle pas à la bienséance arbitraire d'un état est outrageant. Donc la bienséance c'est penser qu'on ne doit pas laisser quelqu'un mourir parce que la vie ça vaut le coup. Moi je regarde vos vies et, franchement, ça me donne envie de mourir... L'essentiel c'est que les vies soient sauves, une fois que le malade est sauvé tout le monde doit être heureux. Même ceux qui ont brûlé leurs ailes à l'attente et qui, sortis de cette angoisse, ne peuvent reprendre pied dans la réalité. Aucune pitié pour ceux qui n'ont pas l'air malade. L'aberrance du monde prosaïque la voila.

Comme la seule certitude reste celle qu'on va droit dans le mur on s'y complet. Au moins quand on est malheureux on ne peut pas en douter. C'est parce qu'ils doutent du bonheur que les hommes sont si malheureux. Moi je doute de mon malheur, ça me rend pas plus heureuse au fond, mais c'est déjà ça.
Le bleu du ciel peut suffire à recoller un sourire. Quand j'aurai des ailes je jouerai les oiseaux migrateurs. Je suivrai l'été où qu'il aille. Les matins d'été ont un goût spécial qu'on retrouve dans certaines lumières hivernales. Quand il commence à faire jour avant huit heures on s'y trompe presque. C'est une question de luminosité et de sonorité. Il fait beau. Tout va bien. Je caresse du doigt mes anciennes blessures et me demande encore comment je résiste à cette tentation de les rouvrir. Ce serait si simple pourtant maintenant... Mais non, il faut croire que le présent est toujours assez charmant pour me retenir. Et que le bleu de ses yeux ne me lasse pas.
On met du temps à grandir. J'ai fait beaucoup de bêtises et je continue à trahir. Mes pensées m'échappent et je m'en repentis vite. Je ne suis pas la seule à vivre. (Même si j'aimerai bien vivre seule.)

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