Derrière les nuages le ciel reste bleu...

J'ai la tête qui bascule de droite à gauche, de gauche à droite et qui va finir par se planter dans le gazon. Ou pas.
Si ce n'est pas mon cerveau qui broie du noir c'est mon coeur qui est en bouillie... Mais même ça ce n'est pas vrai.
Retour à la détresse qui vient des autres. J'ai peur de cet énorme silence qui m'écrase. Et à 4heures de la nuit mon téléphone carcasse aphone qui reste désespérément me cloue un morceau de tristesse innommable dans la gorge. C'est le désespoir qui remonte jusqu'au yeux et il faut lutter longtemps pour s'empêcher de pleurer malgré les larmes qui filtrent l'écran des paupières.
Mais ça n'a aucun sens, moi je ne comprend, et tous les messages que j'envoie reste sans réponse.
Peut-être que ce qui se passe dans sa vie ne me regarde pas mais le ton de son dernier message me fait peur et me rend triste.

Les jours gris d'hiver vont et viennent. N'en finiront jamais on dirait. J'ai tout brûler dans le grand feu de la joie retrouvée et je n'ai plus de rêves, je n'ai plus de grands espoirs, un peu blasée après 19 ans à veiller.
En vivre encore 89 ça sonne creux, on n'y croit plus. Mais pour survivre on s'invente encore des histoires et des nuits, des voyage et de l'infini.
Il reste là comme une pensée obsédante. Je ne veux pas que... Mais toujours la même impossibilité de faire quoi que ce soit...

L'amour ne suffit pas quand on a débranché son coeur.